Forum OSC - BAD : 20 mai 2014 - Kigali, Rwanda |
C’est au cours du Forum des
organisations de la Société Civile qui s’est tenue le 20 mai à Kigali en marge
des Assemblées annuelles 2014 du groupe de la Banque Africaine de Développement
que la plateforme Map Africa a été dévoilée au public. Une plateforme pour
répondre aux exigences de collectes des données et du droit d’accès à l’information. Un prétexte pour donner la parole aux Organisations de la Société Civile africaine sur leur vision de "L'Afrique que nous voulons" pour les 50 prochaines années, ce forum a permis à la fois de faire l'état des lieux du partenariat BAD / OSC mais aussi de faire des propositions et recommandations sur l'évolution que pourrait avoir ce partenariat.
Partenariat Banque Africaine de
Développement et Société Civile
Pour répondre aux exigences du
Cadre d’engagement adopté par le Conseil d’Administration de la Banque en
Octobre 2012, un forum pour le renforcement du partenariat de la BAD avec la
Société Civile avait été organisé par le Département de l’Assurance de la
Qualité et des Résultats du Groupe de la Banque Africaine de Développement au
cours de ses Assemblées Annuelles 2014 qui se sont déroulées à Kigali, Rwanda. Les
différentes discussions durant le forum ont tourné autour de la diffusion et l’accès
à l’information, de la question de genre et participation des femmes, de la
croissance inclusive, de la transformation et l’exploitation des ressources
naturelles et du développement de secteur financier africain.
Une trentaine de membres des
Organisations de la Société Civile africaine ont ainsi fait le déplacement pour
cet important Forum en répondant à l’invitation de la BAD. Un forum interactif
et participatif qui a offert l’opportunité d’installer un riche dialogue et
échanges entre les représentants de la Société Civile et les membres du
personnel de la Banque ainsi que la Haute Direction.
Durant les échanges, les
participants ont souligné que les OSC en Afrique sont aujourd’hui les garants
de la sécurité et du développement. La croissance inclusive ne pourrait s’appuyer
que sur une réelle dynamique de la Société Civile quant à la volonté de se
développer. Sur la question de l’accès à l’information, Monsieur Simon Mizrahi,
Directeur du Département de l’Assurance de la Qualité et des Résultats du
Groupe de la Banque Africaine de Développement (ORQR, BAD), a rappelé que la « Banque
à le rôle d’informer les populations mais aussi, la société civile a le devoir
d’aller vers la Banque pour s’informer. Avant de rajouter qu’il faut miser sur
l’accessibilité et une politique de proximité pour mieux assurer la
diversification pour une meilleure compréhension des besoins des organisations
de la société civile. »
Sur la question très attendue de
la croissance, Mr A. NYONG, chef division de la conformité et de la sauvegarde
Banque Africaine de Développement dira que « la clé pour une croissance
socialement et environnementalement durable, passe obligatoirement par une politique
de développement inclusive ».
A la question, « comment les
OSC promeuvent la gestion efficiente des ressources naturelles pour soutenir
une croissance économique ? », Mme Khama, Directrice du Centre
Africain des Ressources Naturelles (CARN, BAD) dira que « l’Afrique
regorge de matières premières et qu’on devrait dépasser le temps de l’inventaire
pour se focaliser sur la maîtrise de la transformation de ces matières
premières ».
Pour le nouveau type de
partenariat entre la Banque et les OSC, les participants au Forum ont souhaité :
Un accès à l’information et une politique d’accès et de production dans les
deux sens, une nouvelle dynamique citoyenne pour le développement inclusif et
la prise en compte du poids des jeunes et des femmes, un courage politique pour
l’exploitation des matières premières en Afrique et enfin la prise en compte
genre dans les stratégies et politiques de développement.
Ce forum fut l'occasion d'inviter quatre blogueurs africains pour la couverture en anglais et en français. Cette couverture virtuelle a permis d'animer à temps réel, un forum virtuel parallèlement aux échanges et discussions sur place à Kigali. Avec une modération simultanée, plusieurs questions et commentaires des participants virtuels ont été lus et discutés.
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