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lundi 25 mars 2013

Le cyberespace de la démocratie Sénégalaise : Un an après la soft-revolution

Film de la couverture en live de l'élection présidentielle sur les réseaux sociaux
Le développement de l'accès aux technologies de l'information et l'avènement de la société de la « relation » ont profondément transformé les relations entre Sénégalais et administrations publiques en charge de la mise en œuvre des politiques publiques. Le Sénégal qui s'est singulièrement remarqué après une élection présidentielle fortement présente sur internet (Présidentielle 2.0), gagnerait à faire des efforts pour répondre à ces nouvelles exigences d'efficacité, de transparence, d'accessibilité, de rapidité, de disponibilité et de simplification dans les relations entre usagers et administrations, entre citoyens et administrations et dans les procédures internes. La technologie change les sociétés dans leur mode de fonctionnement. Elle change forcément la façon de faire de la politique et de gouverner. Les relations entre pouvoir et peuple évoluent et prennent de nouvelles formes en imposant de nouveaux paradigmes. Au Sénégal, la dynamique citoyenne autour des questions de démocratie a une belle historique. Je ferai à travers cet article, l'état des lieux de la situation actuelle un an après la Soft-révolution Sénégalaise



Les acquis, les nouveaux enjeux, les nouveaux défis et les contraintes

« Le pouvoir du clic fera face à la superpuissance du fric et du flic ». Cette phrase a été prononcée par l'actuel président de la République du Sénégal au soir du 31 janvier 2011 au moment où son prédécesseur cherchait à tout prix à nous livrer un discours de fin d'année qui ne précipitera pas sa chute. Les choses ont évolué, les temps ont changé et Macky Sall qui avait prononcé cette phrase est devenu Président de la République. Aujourd'hui, il dirige un pays face au « pouvoir du clic ». 

En 2000, les Sénégalais ont élu Abdoulaye Wade après 40 ans de régime socialiste. Durant cette élection, le téléphone portable a servi comme moyen de communication et comme pertinent outil qui a considérablement contribué à la transparence du scrutin. Néanmoins, les informations étaient traitées avec du retard et certaines diffusées en différé à la télévision ou à la radio. Dans une profonde détermination, les Sénégalais se sont mobilisés en masse pour faire gagner la démocratie.

Voici comment je faisais le pointage des résultats retransmis par les médias au soir du scrutin le 19 mars 2000.
Page scannée avec les résultats des bureaux de vote au soir du scrutin présidentiel de mars 2000. En écoutant la radio Sud Fm et Walf Fm, je reprenais les résultats pour faire le décompte afin de les confronter avec les tendances lourdes.
12 ans après, les feuilles papiers ont été remplacées par des pages web et les radios et télévisions ont été appuyées par les plateformes dédiées et les réseaux sociaux.

Résultats du Premier tour : http://goo.gl/FAUH5

Le 25 mars 2012, les Sénégalais ont montré au monde entier que la démocratie n'était pas un vain mot et qu'elle était bien en marche. Cette nouvelle alternance ne s'est pas réalisée sans le travail et le rôle d'avant-gardiste de la jeunesse sénégalaise. Cette jeunesse qui s'est manifestée sous différentes facettes : par la mobilisation, la sensibilisation, l'information, la maturité et l'implication citoyenne pour se positionner comme de véritables sentinelles de la démocratie. Ce combat ne s'est pas réalisé sans un outil et un allié de taille : internet.

J'essayerai à travers ce billet faire l'état des lieux de la situation un an après la soft-revolution ou la première expérience de e-observatoir d'une élection présidentielle en Afrique.

"... pour ce qui est de la connexion Internet, le Sénégal fait partie des onze pays d'Afrique où l'opérateur de télécommunications joue le jeu d'un accès universel en créant un code spécial qui permet de se connecter à Internet au coût de la communication locale dans le pays tout entier. Avec une connexion de 64Kbps dès sa mise en ligne en 1996, le Sénégal disposait en décembre 2000 d'une bande passante à l'international de 42Mbps. Cela représente le plus gros débit à l'international d'Afrique de l'Ouest. A titre de comparaison, l'ensemble des bandes passantes des 15 autres pays de la CEDEAO représente seulement un quart de ce débit ".

L'espace web du Senegal : étude de son degré d'ouverture à travers l'analyse des liens hypertextes par El Hadji Malick GUEYE - Université Paris 10 Nanterre - Master de Recherche 2005

Les grandes lignes des acquis dans la marche vers la cyberdémocratie au Sénégal peuvent se résumer en trois dates clés :

Le 19 mars 2011 : la journée de la maturité de la jeunesse sénégalaise - L'une des premières démonstrations de force de la jeunesse sénégalaise s'est faite ce jour-là. Avec plusieurs manifestations simultanées, internet s'est inscrit dès lors au cœur du combat politique. Le premier live-tweet de l'histoire de l'actualité politique sénégalaise avec une grande implication des pures-players (seneweb.com, pressafrik.com, ruepublique.net ...) et des portails dédiés et d'actualités web (sunu2012, senrevolution). La plateforme coveritlive a été utilisée pour la diffusion de l'information à temps réel par les journalistes et blogueurs de différents sites et plateformes. Les twittos se sont très vite identifiés et l'information était centralisée sur un seul fil avec les hashtags #sunu2012 et #19mars.

Sur Facebook, des pages fans ont été crées, des dizaines utilisateurs ont assuré un vrai live-blogging en postant des photos, des vidéos et même des messages d'alerte pour informer la population des risques d'émeutes et de manifestation dans certaines zones de la capitale de même qu'à l'intérieur pays.

« … Une journée démocratiquement vécue qui montre une vraie dynamique et une réelle nécessité pour le sénégalais lamda exige qui veut passer d'une tristesse absolue à une fierté affichée.

La date du 19 mars continue de porter l'empreinte d'une jeunesse sénégalaise œuvrant pour une démocratie citoyenne et participative. Cette date devrait-elle être attribuée à cette jeunesse mature ?
C'est parce qu'elle est devenue mature que cette jeunesse n'a pas attendu cette fois un appel à la mobilisation venant d'un quelconque parti politique. Conscients de leur force en tant que porteurs de voie, les rappeurs sénégalais s'impliquent corps et âmes pour un changement radical du Sénégal et appellent à un « Nouveau type de Sénégalais ». Quand Fou Malade de son vrai nom Malal Talla directeur artistique du mouvement Y'a n'en marre dit que la grandeur de Wade serait de dire que « j'ai échoué, je rends le tablier », il serait donc un sage, un grand sage pour les sénégalais malgré les souffrances qu'il a fait enduré au peuple durant ses 11 années au pouvoir.

Au moment au le peuple est descendu dans sa majorité dans la rue pour lancer leur cri de désespoir et de mécontentement, une bonne partie de la jeunesse exprimait à temps réel l'expression des sénégalais sur la toile. Rien n'a été laissé au hasard pour couvrir de façon virtuelle cette journée de manifestation du peuple sénégalais. Images, vidéos, audio, textes ont permis aux jeunes internautes d'informer et d'alerter le monde entier à travers les réseaux sociaux et certaines plateformes d'information. Les sites sénégalais www.seneweb.com, www.pressafrik.com, et www.ruepublique.net se sont associés pour offrir aux sénégalais de la diaspora une retransmission 2.0 de l'ensemble des manifestations à travers tout le pays.

Sur les réseaux sociaux et principalement sur twitter, le flux #19mars à été pris d'assaut par les bloggeurs sénégalais @basileniane, @nattyseydi, @dofbi, @rignese, @cypher007 pour retransmettre à temps réel tout ce qui s'est passé durant cette journée.

Cette couverture a lancé une dynamique autour de la force que représente ce réseau de bloggeurs et du rôle incontournable que pourrais jouer internet lors des prochaines échéances électorales de février 2012... »

19 mars : Journée de la jeunesse sénégalaise ? Revivre le Live Tweets des blogueurs et journalistes Sénégalais : http://goo.gl/dVUDL



Le 23 juin 2011 : La marche vers la Soft-révolution

Le 23 juin 2011, tout le Sénégal est sorti dans la rue pour exiger le retrait d'un projet de loi visant à imposer une élection d'un ticket présidentiel pour les élections en février 2012. Les sénégalais ont vu venir la magouille et ont senti de loin la triche dans le jeu politique d'Abdoulaye Wade. Il en a fallu de peu pour que le pays tout entier s'embrase si la loi avait été votée par les députés en majorité du camps de Abdoulaye Wade.

Twitter, Facebook, Ushaidi, passerelle Twitter ... La grande offensive sur internet s'est déclenchée. Plus qu'un outil de communication et d'information, internet est devenu dès lors une véritable arme de combat pour la population Sénégalaise. La mobilisation citoyenne s'est faite sur la toile au même moment qu'elle se faisait sur le terrain. Plus de 50 groupes, Pages facebook et comptes Twitter ont vu le jour. Plus d'une dizaine d'initiatives citoyennes ont été lancées par les jeunes et par la société civile.

Le slogan « Touche pas à ma constitution » devient un cri de guerre sur les réseaux sociaux particulièrement sur Facebook. La frustration et une grande sédimentation de colère se sont manifestées à travers les profils sur les réseaux sociaux.

Sur Twitter, le hashtag #M23 est né au même moment que le mouvement M23 pour la défense de la constitution et pour le respect du processus démocratique.

Sur Youtube, les vidéos amateurs filmées durant les manifestations alimentent les sites d'information. Les déclaration des leaders politiques et de la société civile sont partagées sur les murs et profils. Les manifestes et déclarations pour la défense de la constitution sont envoyés par courriel. Les technologies de l'information s'imposent dès lors comme un allié de taille de la population pour la lutte pour la défense de la démocratie et le respect du processus démocratique.


25 mars 2012 : Une élection à l'épreuve de la e-surveillance
Jamais dans l'histoire politique du Sénégal, Internet n'a été au cœur d'une élection présidentielle. Suite à mon billet intitulé SENEGAL: Une campagne présidentielle à l'heure d'internet, certains politiciens et candidats à l'élection présidentielle ont vite compris qu'il leur fallait assurer une bonne social média stratégie et l'associer aux médias classiques.

C'est vrai que nous en sommes pas encore à la "démocratie participative" ou "délibérative" ni encore au stade du E-vote, mais force est de reconnaître que la web stratégie des cyberactivistes sénégalais a permis de mener une E-mobilisation lors des rassemblements du mouvement Y'en A Marre et M23, une E-sensibilisation pour une forte inscription sur les listes électorales et pour le retrait des cartes d'électeur et une E-révolution quand il a fallu dénoncer les décisions anti-constitutionnelles du pouvoir à quelques mois de l'élection Présidentielle (loi ticket présidentiel, libération des détenus politiques, dénonciation des dérives du gouvernement ...).

Quand le Blog Citizen-Nantes.com parlait de la "Leçon de démocratiede la blogosphère sénégalaise", nous étions à un mois du scrutin du second tour. Tout était encore possible, mais les E-citoyens ont gardé leur optimisme et se sont inscrits fermement à faire vivre la transparence tout au long de ce processus.

Grâce aux médias sociaux, les sénégalais ont utilisé internet comme un véritable canal d'influence pour un sursaut citoyen. Plus qu'un outil de communication, le web sénégalais a permis à chaque sénégalais de participer aux débats démocratiques et citoyens. Contrairement aux médias classiques qui ont des interlocuteurs limités, Internet a permis d'élargir l'accès à l'information et la prise de position des citoyens. 

"Certes, tous les électeurs sénégalais ne sont pas des internautes, mais la communauté web nationale a été très active. Les usagers de la toile se sont approprié les nouvelles fonctionnalités web pour se positionner comme des veilleurs. L’e-citoyen sénégalais s’est transformé en Big brother 2.0 pour partager sur son profil Facebook , sur son compte Twitter ou dans des espaces dédiés ses photos ou vidéos prises avec son smartphone, suggérer des liens ou poster des commentaires relatifs à l’élection présidentielle 2012."
[Mandiaye Ndiaye - Alternance 2.0 au Sénégal]

Parmi les nombreuses initiatives citoyennes qui ont vu le jour durant cette période :

Sunu2012 est un projet web conçu sur la base d'une initiative citoyenne portée par des jeune sénégalais soucieux de la démocratie et de la transparence. Il s'est inscrit dans la logique de permettre aux citoyens sénégalais de pouvoir faire un bon choix lors des échéances électorales mais aussi à se positionner comme une vraie sentinelle de la démocratie avec un réseau de jeunes cyber-activistes qui s'est engagé à veiller sur la transparence et le respect du processus électoral. Le projet a permis aux politiciens de comprendre que les réseaux sociaux sont pour eux un moyen d’être crédible et de valoriser leur image. Il a aussi permis la e-couverture et le monitoring du scrutin sur l'étendu du territoire national par un réseau de e-observateurs via une plate-forme wed dédiée et synchronisée avec Facebook et Twitter. 


Pour souvenir, voici le film de la e-couverture du second tour de l'élection présidentielle le 25 mars 2012 de 10h jusqu'à 23h par le réseau des activistes et blogueurs de SUNU2012 : 

Samabaat.com

Samabaat est une plateforme citoyenne d’informations et de formation à la citoyenneté. Il a encouragé les citoyens à participer et à s’informer sur le processus électoral à travers les médias sociaux: Facebook, Twitter…

La stratégie de senrevolution consistait à aller à la quête de l’information en allant du contenu manifeste au contenu latent (caché) : Par le micro blogging, les contributions participatives, l’entretien avec des personnes ressources pour accéder à l'information, les enquête de terrain.


Internet dans le monde, internet au Sénégal

Le nombre d'internautes à travers le monde ne cesse d'augmenter. Et cette augmentation est aussi remarquée au Sénégal comme nous pouvons le constater à travers les chiffres ci-dessous :

Nombre d'utilisateurs internet au Sénégal (chiffres : juin 2012) Source : internetworldstats.com

Évolution du nombre de connectés au Sénégal entre 2000 et 2011 - Souce : internetworldstats.com

En 1995, seuls 3 pays étaient connectés à internet. Il a fallu juste 6 années c'est à dire en 2001 pour que tous les pays du monde soient connectés à internet. En mars 2002, le nombre de connectés au monde se chiffrait à 545 millions d'utilisateurs. Aujourd'hui, nous avons dépassé les 2 milliards et demi d'utilisateurs à travers le monde.

Depuis que le Sénégal est entré dans l'ère de la société de l'information avec les technologies de l'information et de la communication, les usagers ont augmenté de façon proportionnelle à l'augmentation du nombre d'utilisateurs à travers le monde. De même que les usages qui ont évolué au point que nous avions progressé d'un accès à un "internet communautaire" à un accès instantané propulsé par la réduction des frais d'accès à internet, le niveau et la qualité de la bande passante, la subvention des produits informatiques par l'État et la multiplication des formations axées sur les technologies de l'information et de la communication. Cependant, il faut toujours le rappeler, l'opérateur de téléphonie, le principal provider - fournisseur d'accès à internet participerait à augmenter le nombre d'utilisateurs en réduisant de façon conséquente les coûts liés aux frais d'abonnements et mensualités.

"Les trois opérateurs de télécommunication (Orange, Tigo et Expresso) comptent officiellement plus de dix millions d'abonnés à la téléphonie cellulaire et offrent des accès Internet, utilisant les technologies xDSL et 3G, qui couvrent la majeure partie du pays. Depuis l'avènement d'Internet, moult professions de foi ont été faites par les autorités publiques sur la nécessité de faire e ntrer le Sénégal dans la société de l'information. Tout récemment, le gouvernement a d'ailleurs décidé de se lancer dans l'élaboration d'une stratégie nationale de développement de l'économie numérique. Cependant, à y regarder de plus près, hormis la banalisation du téléphone portable, qui génère d'énormes revenus dont bénéficient principalement les opérateurs, rien n'indique qu'il existe une véritable volonté politique de tirer profit du formidable potentiel offert par les TIC qui sont pourtant au cœur des problématiques liées à la mondialisation. Exception faite de la Douane, qui est passée au dédouanement électronique, l'administration est enlisée dans la routine avec pour conséquence la mise en œuvre de procédures surannées, inefficientes et chronophages. Sur un autre plan, la mauvaise gestion du système éducatif engendre des troubles à répétition qui affaiblissent la qualité des formations, dévaluent le niveau des diplômes et fabriquent à la chaine des escouad es de chômeurs qui constituent autant de foyers de tension susceptibles d'embrasser le pays à tout moment."
[Batik n° 162 Janvier 2013]



Le Senegal est Facebook et Dakar est Twitter


D'après les statistiques de vincos.it, la carte mondiale des réseaux sociaux de 2012 montre clairement le niveau d'utilisation de Facebook au Sénégal comparé à d'autres pays de la sous-région avec 685940 utilisateurs (chiffres de mars 2013 par socialbakers). À l'instar des pays d'Europe et du Maghreb, le Sénégal connaît une croissance du nombre d'utilisateurs de 2,16% avec 34,48% de taux de pénétration chez la population connectée.

Sur Twitter, même si la plateforme de microblogging connaît timidement un faible taux de pénétration chez les utilisateurs, il n'en demeure pas moins qu'elle a été l'une des plateformes les plus pertinentes durant la période électorale avec une grande mobilisation des blogueurs, journalistes, journalistes-citoyens et cybers dissidents. Par contre force est de reconnaître que les utilisateurs de Twitter sont concentrés à Dakar et parmi ceux qui se sont identifiés Sénégal, les 35% sont constitués par la diaspora sénégalaise.

Les ex-ministres du régime de Wade qui ne prêtaient aucune importance aux réseaux sociaux, apprennent à devenir aujourd'hui les utilisateurs les plus pertinents.

L'ex-premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye tient son propre compte Facebook depuis l'Angleterre et cherche à se positionner comme leader d'opinion sur la toile bleue.
Post de Souleymane Ndéné Ndiaye sur Facebook. Malgré ses 5000 amis, il manque de buzz sur son compte Facebook.

Après l'élection présidentielle de février 2012, les politiques ont tout simplement tourné le dos aux réseaux sociaux. Sur Facebook, à part Talla Sylla, aucun politique ne met à jour son compte ou page. Sur Twitter, ma liste Les Candidats (composée d'hommes politiques du Sénégal) est restée inanimée à part quelques tweets automatiques du compte du Président Macky Sall.

Les politiciens sénégalais sur Twitter 


De Macky Sall à Aida Samb en passant par Sunseï Yatma Lo, Twitter a accueilli de nouveaux membres entre 2011 et 2012. Mais la débarque des politiques sénégalais en 2012 avait fini de séduire tous les #kebetu.
Abdou Latif Coulibaly (@CheikhLatif), Cheikh Bamba Dieye (@bamba2012), Talla Sylla (@gouygui), Tanor Dieng (@otdpresident), Ibrahima Fall (@ifall2012), Idrissa Seck (@idy4president) … Pour ne citer que ceux-là qui étaient les plus présents et les plus réactifs et qui se sont tout simplement retirés juste après le 25 mars 2012. Ce qui veut dire, qu'ils avaient tout simplement besoin d'être présent sur Twitter pour essayer de gagner des électeurs de plus. Ce qui est certain maintenant c'est qu'ils risquent tous d'en perdre autant qu'ils auraient pu en gagner. 

L'activisme sur Facebook et Twitter
Groupe "Y'en A Marre" sur Facebook :
La page "SenRevolution" sur Facebook :
La page "Touche pas à ma constitution" sur Facebook :
Le compte "sunu2012" sur Twitter :
Le compte "Wade Degage" sur Twitter :

Voici une petite liste d'articles épinglés traitant de la cyberdémocratie sénégalaise La Cyberdémocratie Sénégalaise dans cypher007 (cypher007)

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