J'ai eu le plaisir et l'honneur d'animer la conférence de la seconde édition de la journée Tic organisée par la Communauté ivoirienne des blogueurs pour l'instauration de la Démocratie sur le thème : « Médias sociaux, Blogs, journalisme citoyen : quelle crédibilité ? ». J'ai ensuite décidé de vous livrer à travers mon blog le contenu et les grandes lignes de ma communication.
N'attendez donc pas que je vous livre
la recette miracle pour toutes ces questions que nous nous posons
tous et que nous continuerons de nous poser parce qu'étant
inhérentes à l'exercice d'un métier ou d'une passion. Si on se fie
au dictionnaire, la CRÉDIBILITÉ est tout simplement un caractère
de ce qui est croyable, donc de ce qui est vrai.
Quelqu'un
de crédible serait donc quelqu'un
qui est digne de confiance, qui est fiable et qui mérite d'être
cru.
Si
je me fie au monde professionnel, je dirai que tout métier
impose crédibilité
et ferait de son Homme
quelqu'un de fiable.
Vue sous cette approche, la question est réglée. Mais est-ce pour
autant qu'on parle de la même crédibilité entre un médecin et un
avocat, entre un dentiste et un météorologue, entre un journaliste
et un blogueur ?
Pourquoi
donc
avoir
choisi
ce
thème ?
À mon avis la réponse est déjà un appel à une nouvelle
problématique. Ceux qui attendent de moi des réponses seront
foncièrement déçus, pour la bonne et simple raison que je suis là,
peut-être, pour poser de nouvelles questions rajoutées à celle qui
m'a été posée par mes amis et collègues blogueurs de
l'Association des blogueurs ivoiriens. Et comme vous le savez dans
une société démocratique, les réponses doivent être conçues de
façon démocratique. Il serait injuste de ma part étant dans une
assemblée démocratique de monologuer pendant trente minutes. Dans
les grandes universités, les conférences les plus longues pour les
agrégations durent trente minutes, alors Je vais « en tant que
simple blogueur » essayer de vous entretenir en moins de trente
minutes. Il serait dommage pour moi d'être plus bavard que les
académiciens.
Comme
vous le savez, aujourd'hui, nous tous, sommes face à un changement
très fort de paradigme. Ce changement de paradigme a affecté la
relation entre l'information et le public du fait de l'introduction
des technologies de l'information et de la communication dans
l'écosystème informationnel.
Dans
un premier temps, l'information est passée de la radio, du papier,
de la télévision pour devenir accessible via un écran d'ordinateur
ou via un téléphone mobile. Sa forme, tout comme son contenu ont
évolué. Une nouvelle donne s'est indéniablement imposée.
L'information devient surabondante et l'utilisateur se fait inondé
de nouvelles en provenance de tous les coins du monde. La révolution
du « direct » qui avait fini de bouleverser l'univers des
médias s'est vite confrontée à la révolution de la spontanéité
et de l'interactivité de l'information. D'un traitement long et
détaillé, elle est passée à une diffusion atomisée synthétisée,
rapide et multiforme en même temps.
Dans
un second temps, les professionnels, experts et agents qui ont comme
métier le traitement et la diffusion de l'information, se sont fait
envahir par un public plus jeune, plus nombreux, plus mobile, plus
disponible et plus proactif : les blogueurs, acteurs des
nouveaux médias et aussi ces passionnés de l'information qu'on
appelle «journalistes citoyens ». C'est la raison pour
laquelle la problématique que vous je vous invite à déterminer
avec moi pour ces quelques minutes, c'est de voir quelle
crédibilité pour une « société
de l'information »
développée par des gens qu'on pourrait classer en « communauté
de l'information »
appuyés par une « société
des commentaires » ?
Pour y arriver, je voudrai vous inviter à une réflexion en trois
points axée sur :
- La personne
- L'outil
- Le code
Mais
avant d'entrer dans le vif du sujet, j'aimerai attirer votre
attention sur les quatre mots clés qui nous suivront tout au long de
ces trente minutes. :
blog + Journaliste citoyen + Médias sociaux + crédibilité.
D'abord,
si on s'interroge sur les thématiques sur ce qui nous réunit ce
matin, je me permettrai de faire de petits zooms sur chaque concept
pour une meilleure compréhension de la problématique en question.
Médias
sociaux:
Selon
Christine Balagué et David Fayon : « Pour toucher 50
millions d'utilisateurs, il a fallu trente-huit ans à la radio,
treize ans à la Télévision, quatre ans pour Internet, trois ans à
l'iPod … tandis que Google + a conquis 50 millions de membres en 88
jours, soit la période de révolution de Mercure ! Plus de 300
millions de photos sont téléchargées quotidiennement sur Facebook
et 3,2 milliards de J'aime et de commentaires effectuées par les
utilisateurs ! ». Que rajouter de plus ? Ces chiffres
définissent largement la puissance de ces nouveaux médias qui ne
sont rien d'autre que des outils basés sur la technologie pour une
mise relation pour la collaboration, le soutien, le conseil, le
contrôle, l'influence ou l'information. Le terme « nouveau »
réside dans leur apparition et leur développement sur internet
grâce aux outils participatifs introduits par le Web 2.0. Leurs
usages avec la dimension sociale ont fait exploser de multitude
d'acteurs dont parmi eux, les blogueurs.
Blogs
et blogueurs :
Il
est très difficile de parler du blog et de son Homme sans faire une
petite comparaison entre journaliste
et blogueur.
Le journaliste traditionnel, qui l'est car ayant suivi une formation,
à une mission de chercher l'information et la diffusion en fonction
du droit du public à l'information alors que le blogueur,
utilisateur et passionné, partage sur un espace personnel et d'abord
pour une satisfaction personnelle. Celui là, doit-il être régie
par les mêmes codes qu'un journaliste ? Est-il appelé à avoir
une éthique et une déontologie ?
Le
blog étant l'espace web personnel pour servir de diffusion de
contenu à caractère personnel ou public. À partir de cette
définition, je serai tenté de dire que pour devenir blogueur, il
faut juste savoir tout simplement écrire. Devrait-on donc imposer à
celui-là qui partage pour lui-même d'être crédible ? Pour y
voir clair, essayons de définir les différents types de blog :
- Blog journal intime s'appuyant sur le récit de soi. Il est tout d'abord un espace d'expression personnel comme je l'ai dit tout à l'heure et permet à son propriétaire de parler de choses personnelles qui seraient susceptibles de n’intéresser pas grand monde. Blog peu fréquenté avec cible limitée.
- Blog centré sur la description d'un environnement familial. Ce dernier est de type clanique et serait restreint à une consultation familiale ou de groupe.
- Blog du passionné s'appuyant sur des passions ou des thèmes. Il passionne une communauté d'utilisateur. Son champ d'exploitation est plus large car sa communauté constituait en elle-même des relais et des vecteurs pour la diffusion, la popularité du blog.
- Blog centré sur l'échange d'opinion. Il offre de très nombreux liens avec un réseau autour d'un auteur. Ce dernier finit par se positionner comme leader d'opinion dans son centre d'intérêt ou sur les sujets qu'il traite particulièrement.
Nous
pouvons dès lors se poser la question sur la pertinence des contenus
des deux premières catégories de blogs. Quand
quelqu'un à partir d'un espace web personnel, raconte ce qu'il veut
et à sa manière, avons-nous une obligation de passer son message au
détecteur de mensonge ?
Certains préfèrent publier dans l'anonymat.
Ce
monde de l'anonymat est-il toujours facile à contrôler ?
Existent
des mécanismes pour réduire la « pseudonymisation » des
données ? Aujourd'hui,
les blogs ne sont plus l'apanage des blogueurs. Des professionnels de
l'information créent des blogs à l'intérieur de leurs structures.
De grandes organes de presse font des blogs une partie intégrante de
leur rédaction web et nombre d'émissions télé, de radios ou de
quotidiens comprennent désormais des rubriques ou séquences blog.
Journalisme
citoyen :
Pour
aborder la question du journalisme citoyen, je prendrai mon exemple
avec Sunu2012 qui a démontré la puissance du Web en tant que
vecteur de changement, ainsi que la vitalité de la liberté
d’expression au sein de cet écosystème informationnel. Les
internautes sénégalais sont maintenant présents pour veiller au
respect de la transparence, de l'équité et de la légalité des
élections. Désormais, il faudra compter avec Twitter et Facebook
dans les élections, au Sénégal comme partout en Afrique, et
ailleurs. Avec cette mouvance de e-révolution, les prochains
présidents et leur gouvernement en Afrique devront donner une part
entière à internet dans le dispositif de gouvernance car ce
qu’apportent les nouveaux outils d’e-démocratie, c’est la
possibilité d’assurer une continuité et surtout une plus grande
transparence du débat démocratique.
C'est
parce qu'ils produisent une information plus démocratique qui prend
en compte les préoccupations du peuple car produite par eux qu'ils
ont hérité le nom de journalistes citoyens. Le
journalisme citoyen change le rôle du citoyen du récepteur en
émetteur.
Le citoyen lui-même devient un média et à travers lui d'autres
s'informent par le biais des réseaux sociaux. Ils arrivent à
alimenter par des témoignages ou des observations, des agences de
presse et des médias étrangers.
Aujourd'hui,
ceux qu'on appelle les journalistes citoyens ont joué dans certains
pays un rôle important dans la retransmission de l'information et en
tant que sources. Ce fut le cas lors des premiers jours des
bombardements sur l'Irak en 2003, lors du Tsunami de l'Océan indien
en décembre 2004, lors du coup d'État en Thaïlande en septembre
2006, lors du tremblement de terre en Haïti, durant la révolution
arabe (Tunisie, Égypte …), lors de la capture et assassinat de Ben
Laden au Pakistan, lors de l’ouragan Sandi aux États Unis et plus
récemment lors des attentats au Marathon de Boston. Sans aussi
oublier le travail de ces journalistes citoyens dans certains pays
durant les élections présidentielles comme ce fut le cas chez nous
au Sénégal en 2012.
Vous
me permettrez après ce tour d'horizon sur les différents concepts
nous concernant, d'aborder les différents axes de réflexion sur le
sujet qui nous intéresse ce matin: Médias
sociaux, blogs, journalisme citoyen : quelle crédibilité ? »
J'insiste
à dire que dans ce monde, le Métier fait l'Homme, mais la
crédibilité fait le Métier. Pour
ce qui nous concerne, nous acteurs du monde de l'information
digitale, il nous faut retenir que la qualité fondamentale d'une
information est sa véracité.
Que nous soyons des usagers des Médias sociaux (de l'utilisateur
simple à l'utilisateur avancé et expert des nouveaux médias),
blogueurs ou tout simplement acteur du journalisme citoyen, nous
devons tomber d'accord sur deux choses :
- La crédibilité d'une information ne rend pas forcément son diffuseur crédible.
- La crédibilité d'un outil ne rend pas forcément son contenu crédible.
La
question du contenant et de son contenu se pose d'avantage d'autant
plus que tous les trois domaines qui nous concernent ce matin
partagent le même contenant qui est internet. Cet écosystème
informationnel, ouvert et accessible. Ce n'est pas parce que tout se
fait sur internet que la question de la crédibilité se pose avec
acuité. Mes recherches m'ont permis d'apprendre qu'au XVIIième
siècle, les médias étaient des instruments pour soutenir la
politique du gouvernent en place. Je vais donc vous entretenir des
acteurs, du contenu et du contenant pour terminer avec les
différentes formules qui pourraient régir cet ensemble pour plus de
crédibilité dans le traitement, la diffusion et la retransmission
des informations.
La
Personne :
Dans
notre contexte, la Personne avec un grand « P » dont je
fais allusion est un acteur de la société de l'information
puisqu'elle même devenant à travers un écosystème émettrice mais
aussi source d'informations. Tout tourne autour de lui et il est
nécessaire pour lui d'adopter une certaine mode de vie
« virtuelle ». Une personne peu fiable
est peu crédible.
Ici,
la fiabilité renvoie à l'information vraie, vérifiée, vérifiable
avec des sources tangibles et la crédibilité renvoie à la
confiance, à la dignité mais aussi à l'influence.
Quand il arrive que la portée du contenu de l'information dépende
de celui qui la diffuse, le soin de son profil virtuel devient un
élément pour sa crédibilité. Toujours est-il qu'une information
peut être vraie avec des sources fiables mais mal-perçue ou
mal-interprétée par le public récepteur.
Le
niveau de confiance à travers les médias sociaux dépend de la
personne mais aussi de façon profonde de la manière dont
l'information est diffusée. Quand nous communiquons via un statut
personnalisé (plus souvent pour notre propre information comme si
nous réfléchissons tout haut) ou via un commentaire sur d'autres
publications, nous réduisons considérablement tout ce qui pourrait
rendre notre information accessible et crédible.
La
Personne est une entité en elle-même qui englobe celui qui diffuse
l'information et le contenu qui est diffusé. Notre identité est
presque apposée à notre communication sur les médias sociaux. Il
devient dès lors difficile de séparer l'information et celui qui la
diffuse. Sachant que chaque commentaire que nous laissons devient une
trace sur les médias sociaux, nous devons veiller à maintenir une
bonne image à travers le web. Mais va-t-on jusqu'à nous imposer une
éthique de la discussion ?
La
rencontre de l'information et de l'informatique a donné naissance à
cet Homme chez qui s'identifient les blogueurs ainsi que les acteurs
du journalisme citoyen. Ensemble avec les acteurs des médias
sociaux, ils constituent ce que j'appelle « la communauté de
l'information ». Cette communauté de l'information évolue, je
l'ai dit plus haut, dans une société de l'information qui est rendu
possible grâce à la naissance de nouveaux outils. Pouvons-nous
dans ce cas se demander poser des questions sur la crédibilité ou
la fiabilité d'un outil parce que tout simplement ce dernier est
considéré comme un média ?
Dans ce cas, on ferait un parallélisme entre crédibilité des
médias en tant que vecteur d'information. La télé ou la radio
seraient-elles plus crédible que les médias sociaux ? C'est ce
que nous allons voir dans la partie suivante.
Les
Outils :
Ce
débat est rendu encore plus nécessaire par les changements
particulièrement rapides des techniques de traitement et de
production de l'information. En effet, l'éthique professionnelle des
médias et du journalisme est mise à mal par le développement des
contenus sur support digital (blogs, forums, réseaux sociaux …)
qui a provoqué l'apparition d'informations peu fiables, qui
s'affranchissent des normes déontologiques des journalistes
professionnels. Cette parenthèse de Patrick-Yves Badillo nous montre
à quel point le thème de cette matinée est si important. Un métier
qui s'est développé avec des réglementations et des normes s'est
très vite retrouvé submergé par une quantité d'informations tous
les jours. Ces informations constituent un flux diversifié et
permanent. Vraies ou fausses, manipulée ou non, hiérarchisées ou
non, elles sont répandues à une vitesse accélérée avec un
nouveau média comme outil.
Ces
outils sont devenus le lieu de prédilection de l'information
instantanée et rapide, de l'information courte mais complète, de
l'information simplifiée mais variée son contenu. C'est justement à
cause de l'importance de ces outils que certains politiques préfèrent
y faire passer leur déclaration ou annonce. Ce n'est pas pour rien
que le Président Barack Obama a préféré confirmer son élection
à la présidentielle de 2012. C'est aussi parce qu'effectivement ces
outils sont CRÉDIBLES de porter un message ou une information de
qualité que certaines des conférences de presse de Obama sont
délocalisées chez Google et Facebook.
La
mesure de l'efficacité de ces diffusions donne lieu à un suivi
spécifique (mesure de l'audience : Audimat, coût par contact,...).
J'y rajoute que le web permet aux métiers des médias de rompre avec
la temporalité de l'exploitation des informations diffusées qui
jusque-là étaient limitées à un public restreint pour une durée
bien déterminée.
Il
serait aussi intéressant de rappeler cette réponse du Conseiller de
la Cité des Sciences et de l'Industrie, Monsieur Joel de Rosnay qui
disait ceci : «
Les média des masses, seuls véritables média démocratiques, vont
radicalement modifier la relation entre le politique et le citoyen
et, par voie de conséquences, avoir des impacts considérables dans
les champs culturel, social et politique. »
Le Code
(métier) :
J'entends
par Code, tout principe emprunté au monde de l'information pour les
normes et pratiques liées à la recherche et diffusion de
l'information. Que tu sois blogueurs ou acteur du journalisme
citoyen, vous devez intégrer ces quatre dimensions dans votre
stratégie.
- Rechercher la vérité mais aussi parler souvent de ces sources pour mieux faire accepter votre information. Ne pas oublier que vous vous adressez souvent à des personnes que vous ne connaissez pas.
- Se respecter et respecter son réseau. Notre façon de nous comporter sur les nouveaux médias influence les autres sur la manière dont ils vont percevoir nos informations.
- Être indépendant. Avoir la liberté et l'indépendance totale sur comment vous aimez traiter l'information et sur les informations traitées.
- Être responsable. La responsabilité commence par assumer ses responsabilités envers ses lecteurs, amis ou followers.
L'une
des grandes règles d'une crédibilité chez un acteur du web, c'est
d'accepter de reconnaître ses erreurs et d'accepter de rebondir sur
une information soit pour la corriger, soit pour l'enrichir.
En
somme, si on réunit intelligibilité, la vérité, la sincérité et
la justesse comme critères de base, nous nous accorderons qu'il
existe bel et bien une crédibilité des médias sociaux et de ceux
qui les utilisent pour en faire un métier ou une passion. Blogueurs
et acteurs du journalisme citoyen sont maintenant des sources
d'informations mais aussi des profils influents capables d'inspirer
des professionnels de l'information ou même capable de corriger de
grandes presses.
Aujourd'hui,
ils sont les mieux positionnés pour porter des informations plus
démocratiques « by the people for the people ». Parce
qu'ils sont immergés dans la population, les blogueurs seraient
capable de traiter l'actualité de manière plus authentique et plus
indépendante que des journalistes professionnels, prisonniers de
routines organisationnelles ou cognitives et soumis aux pressions de
leurs sources.
Je
terminerai avec cette belle phrase de Thierry Vedel : « Citer
des blogs écrits par de simples citoyens confère un caractère
d'authenticité à l'information des médias traditionnels tout en
témoignant du souci des journalistes de tenir compte du vécu des
gens ».
« Anticipons
les changements au lieu de les subir ! »
Pour information, l'extrait "Pour toucher 50 millions d'utilisateurs, il a fallu trente-huit ans à la radio, treize ans à la Télévision, quatre ans pour Internet, trois ans à l'iPod … tandis que Google + a conquis 50 millions de membres en 88 jours, soit la période de révolution de Mercure ! Plus de 300 millions de photos sont téléchargées quotidiennement sur Facebook et 3,2 milliards de J'aime et de commentaires effectuées par les utilisateurs !" est issu du livre Facebook, Twitter et les autres..., 2e édition.
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