Mon pays va vers une élection présidentielle qui risque de constituer un tournant important dans la marche vers une démocratie consolidée et confirmée. 12 ans après l'alternance démocratique marquant l'arrivée au pouvoir de Abdoulaye Wade le « pape du sopi », le Sénégal et les sénégalais semblent être tentés à nouveau par le goût du changement.
Pour la première fois, 13 candidats à une élection présidentielle s'unissent pour dire NON à une candidature d'un président sortant. Ce dernier qui a ramené la liste à 14 candidats à vouloir présider aux destinées de ce pays.
Pour la première fois dans l'histoire du Sénégal, une candidature à une élection présidentielle n'a causé autant de bruit et n'a suscité autant de manifestations.
Au moment où la campagne bat son plein, certains ont commencé à parler de magouilles et de possible technique de fraude à travers le fichier électoral.
Qu'en est-il vraiment ? Je l'ignore. Mais une chose est certaine, si nous voulons jouer le jeu de la démocratie même si nous doutons souvent de l'arbitre, l'essentiel à mon avis serait de jouer jusqu'à la fin du match pour ensuite juger de l'impartialité des juges ou pas.
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| L'indignation des sénégalais devant les manifestations réprimées par la police |
Les sénégalais ont durant une trentaine de jour manifestés et criés leurs mécontentements. Durant des jours, de jeunes sénégalais y ont perdu la vie, une centaine de jeunes blessés et beaucoup de voitures et maisons calcinées. À qui profite cette série et vague de violence ? À quelques jours de l'élection, devrait-on continuer à manifester ou devrait-on tout simplement s'armer de nos cartes d'électeur pour s'exprimer si nous pensons que nos voix compterons ? Un proverbe québécois dit que « on ne fait pas d'élection avec des prières »/
Je suis citoyen : Que vaut mon vote ?
Voter est un droit démocratique qui n'a certainement pas de prix car c'est à travers cela que nous nous exprimions librement sur l'avenir de notre pays. Si nous n'avons pas réussi à nous faire entendre à travers les rues, faudrait bien qu'on essaye de décider à travers notre voix portée par notre carte d'électeur le jour du scrutin. Devons-nous continuer à crier par le biais de la voix d'un ou des candidats ou devrions nous le faire nous même ?
Du moment où s'abstenir ne permet pas de résoudre les problèmes et du moment où la campagne tire à sa fin ce vendredi à minuit, il me semble qu’il nous reste encore un petit espoir en allant porter nos voix aux urnes ce dimanche 26 février.
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| Appel pour une implication citoyenne de tous électeurs sénégalais |
Attendez vous que le Sénégal se redresse avec des institutions fortes bâties sur une démocratie vivante ? Attendez-vous que la moité des électeurs votent pour choisir un président au moment ou vous restez à dire NON dans la passivité ? Attendez-vous à ce que les autres décident à votre place ? Ou bien, sous estimez-vous autant votre voix au point de ne pouvoir honorer votre implication citoyenne ?
Alors chers compatriotes, rassurez-vous que votre vote pourrait avoir une grande signification et il vaudra votre voix. « Un Président de la république à beaucoup de pouvoir et il serait dommage de mal le choisir » comme nous aimons le dire si bien à travers notre plateforme sunu2012. Nous avons le droit de choisir, alors allons voter en masse.
Mieux vaut un vote blanc que boycotter une élection
Aussi bien neutre qu’on pourrait être, aussi bien apolitique qu’on peut se revendiquer, nous nous devons de choisir. Donc, j'irai voter. Sans faire de cette élection une chimère de la démocratie, il faudra voter ne serait-ce que pour le respect que je dois à mon pays et à la population.
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| Question d'un internaute sénégalais sur twitter |
Enfin je pense qu'un pays démocratique doit permettre à ces citoyens de s’exprimer librement à travers un processus électoral transparent, fiable et démocratique. Que celui-ci doit savoir reconnaître l’implication de son peuple et lui donner les moyens de l'exprimer.
Quel ait été l'indignation des sénégalais, on peut constater que les manifestations n’ont pas fait réagir les autorités. Ce sont surtout nos cartes qui nous aiderons à absorber cette frustration.
L'abstention favorise la négation du citoyen. « Un abstentionniste c'est celui qui refuse tout, même la démocratie. Il ne lui accorde donc aucune espèce d'importance. »
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